Ong-bak 3 - De Ultieme Strijd

Tien (Tony Jaa), combattant rebelle, a été capturé par l'armée de l'impitoyable seigneur Rajanesa, qui lui fait subir treize châtiments avant de lui briser les os. Sauvé in extremis de la décapitation, il est ramené mourant au village de la jolie Pim. Là, il va peu à peu recouvrer ses forces et se reconstruire, dans la méditation et la pratique de la danse Khon, dont il va faire un art martial redoutable. Paru sur les écrans thaïlandais en 2010, le troisième épisode de la saga "Ong Bak" qui a révélé le prodige des arts martiaux Tony Jaa, débute là où s'était achevé le deuxième volet. Coréalisé, comme le précédent, par la star et Panna Rittikrai, le film se veut plus philosophique, et dévoile un héros en pleine quête spirituelle (Tony Jaa a d'ailleurs annoncé sa retraite dans un temple bouddhiste juste après le tournage). Certains spectateurs habitués à des productions occidentales plus stéréotypées seront peut-être déstabilisés par les nombreux flash-back, les visions fantastiques et la narration parfois décousue. L'ambition des auteurs était pourtant louable. "Ong Bak 3" tente d'immerger dans la culture thaïlandaise ancestrale et l'art de la danse Khon. Impressionnantes, les scènes de combats du film profitent d'une chorégraphie renversante. S'il se révèle plutôt maladroit dans les scènes intimistes (ses talents d'acteurs sont quelque peu limités), Tony Jaa fait merveille dans l'action. Il virevolte comme un danseur, s'agrippe à des défenses d'éléphants, rebondit infatigablement, sans filet ni cordes. Le film a reçu un accueil mitigé, mais il devrait séduire les puristes amateurs d'arts martiaux.