Toujours charmeur, toujours macho mais jamais vulgaire (mais, précise-t-il, "je peux faire un spectacle vulgaire : je suis bilingue"), Franck Dubosc s'est produit trois soirs durant au Zénith de Paris en octobre 2002. Fidèle à son mot d'ordre ("Pour toi public"), Dubosc joue avec les spectateurs, qui en redemandent. Il les apostrophe, discute avec eux, passe dans les rangs, grimpe en haut des gradins de cette (trop ?) grande salle, glissant un mot au passage ("Tiens, t'as changé de mari, toi ?"). Pas de doute, il a peaufiné son personnage, celui du bellâtre nostalgique d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, et nous offre quelques moments réellement hilarants, notamment grâce à des invités dont on taira les noms pour préserver l'effet de surprise. Très fidèle à l'esprit du spectacle, le DVD propose de sympathiques bonus, présentés par le maître de cérémonie en personne. Franck Dubosc y pratique l'autodérision avec élégance dans un bêtisier joliment intitulé "Foutez-vous de ma gueule" et un making of de 10 minutes nous fait découvrir les coulisses du spectacle. Mais le supplément le plus intéressant est une plongée à l'écoute des micros ouverts des techniciens durant le spectacle, grâce à quoi on s'aperçoit d'une part que ceux-ci n'hésitent pas à brocarder (gentiment) "l'idole" et d'autre part qu'ils ne chantent guère mieux que Dubosc !--Michaël CuqDes boums des années 70 aux fameux week-end « in » en Normandie où il goûte aux joies du spiritisme, en passant par Bali où il sauve « une top modèle livrée aux dents des requins », il nous entraîne pendant plus d’1h30 dans des aventures à mourir de rire, jonglant entre mime et parodies.