À Miami, Sean et Christian, deux amis as du bistouri quadragénaires, tiennent une clinique spécialisée dans la chirurgie esthétique, qui ne désemplit pas. Tandis qu’ils se débattent entre les demandes plus ou moins délirantes de leurs patients, ils peinent à gérer leur vie privée chaotique. Sean (Dylan Walsh) est marié et père de famille, mais son couple traverse un passage à vide. Christian (Julian McMahon) séduisant célibataire et dragueur impénitent, est secrètement amoureux de la femme de Sean (Joely Richardson, on le comprend)…Créée en 2003 par Ryan Murphy, la sérieNip/tuckse penche avec audace et impudeur sur l’univers de la chirurgie esthétique dans le but avoué detraiter de la superficialité en profondeur. Le glamour et l’aspect sexy de cet univers dissimulent en effet une décadence et une moralité douteuse. La cruauté des situations et dialogues et l’ambiguïté des deux héros rend la série véritablement innovante et intéressante (elle est réservée aux adultes). Attention ! Les séquences de chirurgie très sanglantes et d’un réalisme inouï, peuvent heurter la sensibilité des téléspectateurs.Interactivité : 5/5Des scènes coupées accessibles dès le visionnage de l’épisode, un très bon making of, un chapitre scientifique consacré à la chirurgie esthétique, les secrets des effets spéciaux incroyablement réalistes, un bêtisier et le clip dePerfect Lie, thème de la série remixé par Engine Room.Image : 5/5En format 16/9 compatible 4/3, elle respecte la tonalité des couleurs (chrome et couleurs vives) très inspirée deAmerican Gigolo.Son : 4/5Nip/Tucksuit l’existence légèrement mouvementée de deux chirurgiens plasticiens installés dans une clinique de Miami où se rend toute une faune de gens bien décidés à devenir ce qu’ils voient dans les magazines. A l’instar de la sérieSix Feet Under, le problème de chaque nouveau « client » renvoie à leurs propres interrogations sur la vie et leur propre existence. La série, extraordinairement mature, est portée par des personnages principaux hauts en couleur : Sean McNamara, acharné à devenir le père qu’il n’a pas eu, Julia, sa femme éternelle insatisfaite et son fils Matt, adolescent perturbé. Et bien sûr le playboy Christian Troy, de loin le personnage le plus complexe et donc le plus intéressant de tous, symbole à la fois du fantasme de l’homme moderne ainsi que de sa propre déchéance. Série profondément incisive, jouissivement cynique et décadente à souhait, Nip/Tuck prouve encore une fois l’extraordinaire vitalité de la création américaine à la télévision.Au delà des 13 épisodes que compte le coffret, Warner Home Vidéo semble avoir fait des efforts concernant la partie bonus. Hormis des featurettes et un bêtisier peu satisfaisants, cette édition offre un clip vidéo reprenant l’argumentation visuelle du générique de début assez réussi et, surtout, trente minutes de scènes coupées fort intéressantes, même si assez mal indiquées. --www.ecranlarge.comTraiter en profondeur de la superficialité, opposer glamour et décadence, telles sont les ambitions de cette série choc qui dissèque l'univers de la chirurgie esthétique. Les 13 épisodes de l'excellente saison 1 bénéficient d'un coffret efficace greffé de suppléments essentiels. Attention ! Certaines scènes au scalpel peuvent heurter la sensibilité du public.Christian Troy, un crack de la chirurgie esthétique, apprécie les avantages du cabinet qu'il partage avec son meilleur ami, Sean McNamara, à Miami. Mais tandis que Christian se satisfait d'argent et de femmes, Sean est usé et ne connaît plus sa femme et ses enfants.