Christèle (Cécile de France) et Christophe (Vincent Lindon) se rencontrent par hasard et se découvrent une flopée de points communs. Issus du même milieu déshérité (parents à la limite de la débilité ou délinquants), ils ne survivent qu’au moyen de petits larcins et escroqueries. Voilà qu’ils décident de s’associer et de se faire passer pour un couple de gentils employés de maison…Sur un même thème, Ettore Scola avait en 1976 orchestré un chef-d’œuvre "Affreux, sales et méchants". Mais n’est pas Ettore Scola qui veut, et si l’idée de se pencher sur l’histoire d’individus en marge, totalement amoraux, incultes, et dans l’incapacité totale de s’intégrer, est tout à fait louable, encore faut-il y apporter un point de vue intéressant et pertinent. Cécile de France et Vincent Lindon, à contre emploi, peinent à convaincre, même lorsqu’il rote et qu’elle simule des pets (en revanche, dans des seconds rôles, Martine Chevallier et Anne Brochet sont excellentes). On comprend ce qui a pu enthousiasmer Etienne Chatiliez, l’auteur de "La vie est un long fleuve tranquille", dans ce choc des classes provocateur et un brin anarchiste, mais il manque à ce tableau médiocrement mis en scène sa part de folie, de poésie et d’émotion.Interactivité : 3/5Un chaleureux making of dévoile l’ambiance détendue du tournage.Image et son : 5/5Christophe est homme à tout faire. Il est un peu neuneu, mais il est brave et consciencieux. Chrystèle est femme de ménage. Elle est un peu volage, mais elle a besoin de Christophe. Comme la vie ne leur fait pas de cadeau, ils décident de former un couple de domestiques qui passe de place en place en prenant soin de dépouiller leurs patrons avant de filer.